En rentrant dans l'atelier, on commence à saliver. L'odeur de chocolat est omniprésente. Les moules défilent sur un tapis roulant et se remplissent progressivement. Ils seront secoués pour éviter les bulles d'air, puis refroidis doucement pour éviter toute altération.
Toute cette partie de la production est automatisée. Mais les ouvriers ne sont pas loin. Ils sont trente et s'occupent principalement d'emballer les différents produits. Avec des machines très spécifiques vu les différents formats proposés par l'entreprise.
Petits carrés
Il y a ces plaquettes dont l'emballage ressemble à un paquet de tabac. Il y a aussi ces petits carrés à déguster notamment avec le café. Au total, ce sont quelques 110 références et 70 recettes différentes qui sont proposées. Chocolat au lait, chocolat noir avec 60%, 70%, ou 80% de cacao. Agrémentés de spéculoos, de poivre rose, de citron, de gingembre, d'amandes grillées,....
Pour séduire une large clientèle, il faut innover constamment et proposer régulièrement de nouveaux produits, de nouvelles associations de goût. Et mettre en place des collaborations gourmandes. Un chat s'apprête d'ailleurs à croquer le Dolfin.
Voilà qui permet à la société d'augmenter sans cesse sa production. En 10 ans, elle a quasiment doublé son chiffre d'affaires (3,5 millions d'euros en 2009 - 6 millions d'euros aujourd'hui). En 2019, elle produisait 385 tonnes. En 2020, l'objectif était de 500 tonnes mais la COVID est passée par là. Le patron, Jean-Jacques de Gruben, table sur 400 tonnes.
Il parle de période anxiogène. A cette période, son carnet de commandes devrait être plein jusqu'en novembre. Mais pour le moment, il voit clair pour les 15 prochains jours. Pas de quoi licencier pour le moment, mais il a fallu mettre le personnel au chômage à certaines périodes.
Et comme le dit Jean-Jacques de Gruben, ce n'est pas le but quand on vient d'investir 6 millions dans un nouveau bâtiment.