La Belgique, les Pays-Bas, la France et la Grande-Bretagne sont parvenus à un accord concernant le contrôle des identités des passagers des trains internationaux.
L'identité des passagers passée à la loupe
Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Jan Jambon a confirmé que les quatre pays se sont entendus pour créer un groupe de travail, composé de représentants des Etats ainsi que d'Eurostar et Thalys. Il devra se pencher sur la mise en œuvre concrète du contrôle du registre des passagers des trains circulant à l'international au départ et à l'arrivée de la Belgique.
Jan Jambon explique ainsi que "le but est d'avoir une concertation avec nos pays voisins" et suite à cet accord, "l'étape suivante est la concertation avec le secteur". En effet, dit-il, "on ne peut en effet pas implémenter un système dans un pays sans accord avec le secteur".
L'idée est d'étendre le registre des passagers (PNR) - vaste projet de fichier européen qui recense l'identité de toute personne voyageant en avion - à tous les moyens de transports internationaux. Et ce, dans le cadre de la lutte antiterroriste. Ce projet devrait ainsi permettre de passer à la loupe les identités des passagers des trains internationaux circulant en Belgique, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et en France.
Système PNR implémenté avant la fin 2018
L'accord entre les quatre pays sera-t-il ensuite étendu à d'autres Etats? Jan Jambon ne peut rien affirmer.
Il soulève néanmoins qu'"il y a une directive européenne disant que chaque pays membres doit implémenter un système PNR avant la fin 2018. C'est clair que les autres pays vont voir ce qu'on a réalisé dans ce projet pilote et tout le monde va essayer de l'implémenter chez eux".