Après cinq ans, il y aura une évaluation de l’opportunité des habilitations du master organisé en co-diplomation entre l’ULB et l’UMons. Cette évaluation sera faite sur base d’une étude indépendante portant sur le lien entre la création de ces masters et l’installation de généralistes dans les zones en pénurie ainsi que l’apport en termes d’accessibilité pour les étudiants.
La ministre le rappelle, il n’y aura par contre pas plus de médecins diplômés suite à l’ouverture de ce master.
"Il n’y aura pas plus de numéros Inami parce qu’on ouvre un master en médecine à Mons. On va simplement faire glisser des étudiants qui étaient formés ailleurs à Mons."
Elle rappelle par ailleurs que d’autres pistes sont sur la table pour lutter contre la pénurie de médecins.
L’habilitation relative à un master en médecine en co-diplomation entre l’ULB et l’UMons sera supprimée en cas de rupture de collaboration avec l’hôpital universitaire Erasme ou en cas de demande de la part des autorités académiques de reconnaissance d’un nouvel hôpital universitaire.
Le gouvernement prévoit par ailleurs de réformer la façon dont les habilitations seront faites à l’avenir. Il y aura désormais un moratoire sur les habilitations et aucune nouvelle offre de formation ne sera autorisée avant la rentrée académique 2025-2026.