Le Standard de Liège a été contraint au partage face à Courtrai (1-1) ce samedi soir à l’occasion de la 13e journée de championnat. Un nouveau partage pour Luka Elsner qui n’est pas encore parvenu à arracher une victoire en Pro League depuis son arrivée sur le banc de touche liégeois.
"On a réussi à revenir dans la partie malgré la difficulté. À un moment où on était en train de lâcher, les changements nous ont permis de remettre l’équipe dans le bon sens. Je suis très heureux pour Bokadi, il a fait de gros efforts pour revenir. Il est très apprécié ici et il va beaucoup nous aider", a souligné le coach franco-slovène au micro de notre journaliste Vincent Langendries après la rencontre.
Tout ne se réglera pas sur un claquement de doigts
Si Elsner se montre satisfait de la réaction de ses joueurs, il sait néanmoins qu’il reste beaucoup de points à améliorer : "On arrive à faire progresser le ballon jusqu’aux 30 derniers mètres mais il faut qu’on fasse preuve de plus de justesse technique, qu’on soit plus présent dans le rectangle adverse et qu’on maîtrise mieux les espaces. Sur l’ensemble de la rencontre on a fait un travail défensif correct, on encaisse sur un manque de vigilance. On sait qu’il y a une urgence absolue de prendre des points mais il faut comprendre que c’est un processus et que tout ne se réglera pas sur un claquement de doigts".
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Enfin, le nouvel entraîneur du Standard s’est exprimé par rapport à la plainte déposée devant le tribunal de l’entreprise par Courtrai, son ancien club. En effet, le club flandrien n’accepte pas que son ancien coach ait rompu son contrat de façon unilatérale et donc sans le motif faute grave. "Je suis serein par rapport à tout ça. J’ai du mal à saisir l’image qu’on essaye de faire passer de moi. Un mercenaire ? Je suis parti dans un des plus grands clubs de Belgique, pas en Chine. Naïf ? J’ai signé un contrat que le club m’a proposé et je n’ai rien changé dans ce contrat-là. C’est facile de ne regarder qu’une seule partie de l’image. Il y a une image qui est dépeinte, et une réalité", a conclu Luka Elsner.