Pour mener à bien cette étude, la chercheuse a analysé un panel de 700 espèces d'animaux à sang chaud. Elle a comparé leur longévité avec le nombre de neurones dans leur cortex et a réalisé que les deux étaient liés.
Suzana Herculano-Houzel a ainsi découvert que certaines espèces d'oiseaux avaient une longévité supérieure à celle de primates de même taille, qui eux-mêmes avaient une longévité supérieure à celle de mammifères non primates de même taille. Ce n'est donc pas la taille d'un individu qui détermine sa longévité, contrairement aux idées reçues.
Parallèlement, ces espèces d'oiseaux mettent plus de temps que les primates de même taille à atteindre leur maturité sexuelle