L’OMS a depuis le départ mis en garde contre toute stigmatisation d’une communauté en particulier, en soulignant que la transmission n’était pas cantonnée aux hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Un certain nombre de femmes et d’enfants (en dehors de la zone endémique) ont contracté la maladie. C’est grâce en particulier à la mobilisation et aux campagnes de sensibilisation des organisations de défense des droits LGBTQ que les foyers ont pu être réduits.
Au 31 octobre, 77.264 cas ont été répertoriés dans 103 pays et la maladie a fait 36 morts, selon le tableau de bord de l’OMS.
Lors de la semaine du 24 au 30 octobre, le nombre de cas a baissé dans le monde de 40,7%.
La majorité des nouvelles infections lors du mois écoulé s’est produite sur le continent américain (88,7%) et dans la région Europe de l’OMS, qui compte 53 pays, (7,7%).
Les 10 pays les plus touchés sont les Etats-Unis, le Brésil, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Colombie, le Pérou, le Mexique et le Canada. A eux seuls, ils ont enregistré 86,4% de tous les cas répertoriés dans le monde.
Lors de la semaine du 24 au 30 octobre, le Nigeria a enregistré la plus forte hausse parmi 15 pays qui ont vu les cas augmenter.
En revanche, 58 pays n’ont pas signalé de cas depuis 21 jours, ce qui correspond à la période maximale d’incubation de la maladie pendant laquelle un porteur ne présente aucun des symptômes très caractéristiques de la maladie.