Et finalement, comme l’explique la BBC, des années plus tard, le LIGO détecte en janvier 2020 ce qui pourrait bien être deux collisions entre une étoile à neutrons et un trou noir dans deux endroits différents du cosmos. Les premières données sont corroborées par d’autres télescopes dont le Virgo en Italie : une collision a eu lieu le 5 janvier 2020 et une autre le 15 janvier 2020.
Lors de la seconde collision, l’étoile à neutrons avait environ 1,5 fois la masse du soleil, et le trou noir était entre 3,6 et 7,5 fois la masse du soleil. La collision n’a donné lieu à aucune particule de lumière, preuve que le trou noir à "avaler" l’étoile à neutrons rapidement sans laisser aucune éjection possible.
"On a donc affaire une nouvelle catégorie de binaires, qui n’avaient jusqu’alors pu être observées directement ", explique Sébastien Clesse, du Service de Physique Théorique, Faculté des Sciences de l’ULB.
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Mais la question reste ouverte de savoir pourquoi on n’a pas encore pu en observer dans notre galaxie. Les hypothèses pour l’instant comme l’explique le Dr Patrick Brady, professeur de physique à l’Université du Wisconsin-Milwaukee, au NYTimes, seraient que les techniques de recherche n’étaient pas tout à fait correctes, ou peut-être que les paires fusionnent rapidement après la création de la galaxie et qu’il n’y en a plus dans la Voie Lactée.