Sous couverture

Lize Spit : quand j'écris, j'imagine une caméra !

L'autrice Lize Spit entourée de Lucile Poulain et de Thierry Bellefroid

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Une fois n'est pas coutume, c'est une écrivaine du nord du pays que Thierry Bellefroid et Lucile Poulain accueillent ce dimanche 12 mars dans Sous Couverture. Après l'incroyable succès de Débâcle (Actes Sud) en 2018 et ses 180.000 exemplaires vendus en Flandre, elle vient leur présenter son nouveau roman Je ne suis pas là qui vient de paraître chez Actes Sud. L'occasion de revenir sur le parcours de cette jeune "Bekende Vlamingen".

"Je ne suis pas là" de Lize Spit paru chez Actes Sud

"Nous étions deux piliers de guingois qui, dès lors qu’on les appuierait l’un contre l’autre, auraient plus de stabilité qu’un seul pilier à la verticale. Tout irait bien tant que nous resterions ensemble."
Leo vit avec son petit ami Simon depuis dix ans. Lié par une enfance troublée, le couple vit parfaitement heureux. Jusqu'à ce que tout change : Simon rentre chez eux au milieu de la nuit et Leo ne le reconnaît plus, ni dans ses gestes, ni dans ses mots. Lentement, l'existence méticuleusement construite de Leo s'effondre, jusqu’à mettre sa vie en danger…

Cinq ans après son premier succès, la revoici enfin ! Du haut de ses 35 ans, Lize Spit reconnait qu'il lui a fallu du temps pour écrire ce deuxième roman et pas seulement parce qu'elle savait qu'elle serait jugée plus sévèrement :

Avec le succès de “Débâcle”, j'ai ressenti de la honte et de la culpabilité. Après deux ans d'attention médiatique, j'ai eu ce sentiment qu'on peut avoir dans le train, quand on raccroche le téléphone et qu'on se rend soudain compte que tout le monde a entendu notre conversation. Je me suis sentie mal à l'aise, comme si j'avais crié de façon tout à fait inappropriée. Je me suis dit : “Qui suis-je pour prendre autant de place ?

Les Jeux Olympiques sinon rien

Elle, qui écrit depuis ses onze ans, reconnait être ambitieuse :

J'ai fait du judo quand j'étais petite. Pas seulement peur m'amuser ou passer du temps. Je voulais aller aux Jeux olympiques. Directement. Dans l'écriture aussi, je suis comme ça. J'ignorais si Débâcle serait un succès, mais je n'avais pas de plan B, si ça n'avait pas été bien accueilli.

Une écriture précise, le sens de la construction appris lors de son master en écriture de scénarios mais aussi des images fortes définissent son ADN:

Je suis toujours en train de regarder autour de moi, de chercher des images. Quand j'écris, les images me viennent facilement, beaucoup plus facilement que la narration, que la psychologie des personnages. C'est comme si ma tête contenait un petit pot plein d'images et quand j'écris, il suffit d'en prendre.

Comme si en regardant les choses, elle se demandait comment elle pourrait les utiliser. Voir dans tout ce qu'elle vit, un livre à écrire :

Parfois d'ailleurs je fais des choses juste parce qu'un livre peut en sortir. Être un écrivain, c'est une manière de vivre !

Envie d'en savoir plus sur Lize Spit, alors rendez-vous dans Sous Couverture ce dimanche 12 mars à 22h50 sur La Trois !

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