Plusieurs affaires judiciaires récentes illustrent la réorganisation des trafiquants de drogues qui, plutôt que de choisir des points fixes pour livrer leurs clients, préfèrent désormais recourir à des livreurs à domicile, à vélo, en scooter ou en voiture lorsque les distances sont plus grandes.
Le système existait déjà avant la crise du Covid mais les différents confinements ont favorisé son extension et son organisation. Le schéma est à peu de chose près similaire à celui de n’importe quel livreur de pizzas ou de colis express.
D’un point de vue "commercial", la facilité de communication par smartphone couplé à l’utilisation d’application GPS permet de multiplier les transactions sans être aussi repérable qu’auparavant avec la présence physique à un coin de rue ou sous un porche d’immeuble.
Mais il y a une contrepartie, c’est qu’en cas d’interpellation, l’examen du téléphone permet souvent de livrer des informations précieuses aux enquêteurs. Raison pour laquelle, le réseau multiplie les précautions en cryptant les messages.