Mi-octobre, lors de la confection des budgets 2023-2024, le gouvernement De Croo a adopté plusieurs mesures d’économie pour faire face aux multiples crises que nous vivons, dont l’une en particulier fait couler beaucoup d’encre : la limitation du crédit-temps.
A partir du 1er janvier 2023 en effet, la durée maximale du crédit-temps pour soin à un enfant sera réduite de 51 mois à 48 mois. Désormais, ces congés seront également autorisés jusqu’à ce que l’enfant ait 5 ans et non plus 8 ans comme c’était le cas jusqu’ici.
Le système du crédit-temps permet à des travailleuses et des travailleurs du secteur privé de suspendre temporairement leur carrière sans devoir mettre fin à leur contrat de travail pour s’occuper d’un·e enfant, d’un parent malade, d’un·e jeune de moins de 21 ans souffrant d’un handicap ou d’une personne en soins palliatifs.
Le même type de congé existe pour les fonctionnaires : l’interruption de carrière. Ce congé a aussi été raboté : la durée totale d’interruption de carrière passera de 60 mois à 48 mois pour un·e enfant âgé·e de maximum 5 ans.
Est-ce un vœu du gouvernement, à peine déguisé, de voir les femmes reprendre place au foyer ?