A partir de mi-décembre, la ligne 26 ne sera plus desservie que par un train par heure, au lieu de deux actuellement. Or, pour de nombreux voyageurs, cette ligne présente une alternative intéressante par rapport à la Stib, pour relier Boitsfort, Ixelles ou Auderghem à Uccle par exemple.
C'est donc peu dire que la décision de la SNCB fâche les élus bruxellois, majorité et opposition confondues. "On ne peut que s’étonner de cette politique menée par la SNCB, commente Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), qui pénalise la Région de Bruxelles-capitale".
"On n’est vraiment face à un transfert de charges du fédéral sur Bruxelles. C’était déjà le cas avant, ici on est à la limite de l’odieux", enchaîne Céline Delforge (Ecolo)
Pour la majorité, le ministre de la Mobilité, Pascal Smet, en appelle à l'union sacrée des Bruxellois. "Peut-être doit-on essayer dans ce dossier de faire en sorte que majorité et opposition bruxelloises se réunissent pour aller trouver le fédéral… Je pense qu’on a plus à y gagner en travaillant ensemble plutôt que de se bagarrer."
La SNCB est confrontée à l'obligation de réaliser des économies drastiques. Fera-t-elle machine arrière sous la pression des Bruxellois? A voir.
Philippe Carlot