L’investissement, c’est Noshaq qui le réalise. 80 millions d’euros, c’est un quart du budget immobilier de Noshaq, ce n’est donc pas anodin.
Pourtant autour du CHU, de l’université, il y a aussi avec le parc scientifique et la tour Giga, un vivier d’entreprises liées aux biotechnologies, alors n’est-ce pas un peu faire concurrence à ce pôle ? "Pas du tout", explique Gaëtan Servais, CEO de Noshaq mais aussi administrateur du CHU, "on s’en fout des réseaux, l’important, c’est d’avancer". Et il ajoute qu’il y a une réelle demande : "dans notre réseau biotech, on a des sociétés qui sont start-up, qui sont des spin-off qui se créent et qui sont dans l’environnement de l’université et de l’hôpital académique, le CHU, puis on a aussi des entreprises qui viennent de l’étranger. Elles sont intéressées par l’écosystème liégeois et les aides de la région wallonne en matière de recherche et développement. Nous, notre idée, c’est de créer une offre pour ces sociétés qu’on ne sait parfois pas où mettre et qui sont disséminées un peu partout. On en retrouve du côté d’Awans, de Nandrin, C’est plus intéressant de les concentrer dans un biopark. Donc c’est complémentaire avec le pôle autour de l’université. Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, on a près de 40 dossiers de nouvelles biotechs chez Noshaq pour lesquelles on doit proposer une offre immobilière".
Noshaq complète ainsi son offre d’accueil des entreprises biotech. Un secteur qui représente aujourd’hui près de 3000 emplois dans le bassin liégeois. Premiers coups de pelle en 2020 et les premiers bâtiments du Légiapark seront accessibles en 2021.