Les détentions arbitraires et disparitions forcées en Libye s'accompagnent régulièrement d'abus comme de la torture, selon les enquêteurs de l'ONU. Lundi à Genève, ils ont dévoilé de nouvelles indications sur des actes équivalant à des crimes contre l'humanité.
Dans son nouveau rapport, la Mission internationale d'établissement des faits sur la Libye affirme que ces enlèvements ou violations ont été "largement répandus". Des civils ont été arrêtés seulement pour être suspectés d'être proches avec l'une des parties au conflit libyen et sont détenus sans que personne ne sache où ils se trouvent pendant de longues périodes, selon elle. Certains d'entre eux n'ont pas été relâchés.