Quel avenir pour les quatre usines liégeoises de Liberty Steel ?
Financièrement aux abois, l’entreprise sidérurgique est en réorganisation judiciaire. Ses outils tournent au ralenti. Les syndicats interrogent la direction sur l’avenir de l’entreprise, mais n’obtiennent pas de réponses concrètes.
A l’appel du front commun syndical, quelque 250 membres du personnel de Liberty Steel se sont rassemblés ce mardi après-midi devant le siège de la direction à Flémalle.
"Nous sommes dans une attente qui est insupportable.", explique un des participants, "On aimerait savoir ce qui va se passer. Soit positif, soit négatif."
"On verra bien ce qui va se passer. Mais il faut peut-être aussi que le monde politique se réveille, même si c’est une entreprise à caractère privé.", estime un autre.
Les travailleurs de Liberty Steel attendent, avec optimisme ou non ? "Il n’y a pas d’optimisme, non.", répond un d’entre eux, "Parce qu’on sait bien qu’on va se péter la gueule. Il n’y a pas de solutions. Donc je ne suis pas confiant du tout."
Pessimisme aussi du côté de cet autre participant : "Moi, j’étais Chertal. A Chertal, on a fermé. Je suis revenu ici dans le froid, qu’on parlait déjà de fermer depuis 30 ans. Et maintenant, ça va arriver, ça arrivera, je ne sais pas. Je ne sais plus quoi et qui croire…"
D’autres actions pourraient suivre.