Depuis 455 jours, Olivier Van Steirtegem se battait pour obtenir la libération de son ami, pour soutenir la famille, pour que personne n’oublie qu’un innocent était en prison. Lors de ses retrouvailles avec Olivier Vandecasteele, l’émotion a été forte. "Je lui ai dit qu’il était en retard, souriait Olivier Van Steirtegem sur le plateau du 13h ce samedi. Parce que ça fait 15 mois qu’on l’attend et je voulais voir s’il allait directement réagir à ça. Il a rigolé et j’ai retrouvé son sens de l’humour que je connaissais depuis toujours." L’ami d’Olivier Vandecasteele a confirmé que son ami n’est "pas un homme lambda", car il avait vécu de nombreuses années en Iran et en Afghanistan.

Olivier Van Steirtegem était sur le tarmac vendredi, un peu en retrait, pour laisser d’abord place à la famille. Mais il a eu l’occasion de parler avec son ami, qui jusqu’à vendredi matin, ignorait qu’il allait être libéré. Très tôt le matin, on lui avait bandé les yeux pour l’emmener, sans qu’il connaisse sa destination. "Je pense que cet arbitraire, cet aléatoire était en fait son pain quotidien, explique l’autre Olivier. Il a eu une expression que j’ai trouvée extrêmement belle : 'j’ai cherché un moyen de peupler ma solitude', au moyen de rituels qu’il organisait au quotidien."

Olivier Van Steirtegem a rappelé la mobilisation des politiques, mais aussi la mobilisation citoyenne pour faire libérer son ami, qui a sans doute joué un rôle. "Je pense que c’est un vrai déclencheur, il peut y avoir une volonté politique, mais quand on se sent soutenu par 300.000 personnes qui signent la pétition, toutes les affiches qu’on voyait, ça nous donne la force de le faire", affirme-t-il. Et les proches d’Olivier Vandecasteele de raconter que vendredi, l’ex-otage n’a réclamé qu’une seule chose : une bière.

À lire aussi

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous