Avec Charles Houdremont, thérapeute énergéticien spécialisé et atypique lui-même.
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© Miguel Sotomayor – Getty Images
Avec Charles Houdremont, thérapeute énergéticien spécialisé et atypique lui-même.
On les dit HP, hypersensibles, surdoués, hyperactifs, dyslexiques, … ces personnes atypiques ont comme point commun de sortir de " l’ordinaire " ou en tout cas d’une certaine norme sociale.
La société catégorise les gens, les classes suivant des normes établies en fonction de moyennes statistiques. Sortir de ce cadre est perçu comme une déficience, une divergence : un hypersensible est trop sensible, un hyperfonctionnant a l’esprit qui va trop vite, un hyperactif est trop actif. L’atypique est toujours considéré comme trop ou trop peu
Les médias quels qu’ils soient véhiculent cette norme en imposant une image de ce qu’on devrait être, de ce à quoi on devrait ressembler, de ce qu’on devrait penser, ressentir, … Et, dans ce cadre, le terme " média " comprend également les réseaux sociaux, les livres et même l’école.
L’atypique est incasable, il n’entre dans aucune case et dans toutes à la fois. Il faut donc faire éclater le cadre et expliquer à l’atypique qu’il est différent. Ce n’est pas une tare mais une chance énorme. Être en dehors de la norme n’est pas dysfonctionnel. Mais si on s’y compare, on se sent est différent.
Pour se sentir bien en tant qu’atypique, il faut d’abord reconnaître son atypisme.
Je suis très sensible aux mots utilisés lorsque les gens jugent quelqu’un ou une situation et l’injustesse de leur description génère beaucoup d’émotion chez moi et ça me coûte beaucoup d’énergie au quotidien
La personne hypersensible qui compare sa perception à celle des autres ressent un décalage. Pour accepter ce décalage, il faut accepter qu’on soit atypique et donc faire le deuil de sa normalité. Cette étape peut prendre du temps.
Ceux qui sont déjà dans l’acceptation, ne souffrent pas, dans la grande majorité, de troubles psychologiques, contrairement à ce qu’ils pensent mais d’une incompréhension du fonctionnement de leur conscience. Être atypique est avoir une conscience qui fonctionne de manière différente.
Notre travail est de voir comment ils fonctionnent et de leur expliquer.
Les atypiques sont des personnalités à hautes capacités de perceptions. Ils ont un système énergétique (système des chakras) de grande dimension, ils sont très réceptifs à l’énergie contrairement à " Monsieur et Madame tout le monde ". Les chakras sont comme des yeux pour lire l’énergie : quand on a de petits yeux, on ne voit pas beaucoup la lumière. Par contre, avec de grands yeux, la lumière fait mal aux yeux.
Tous les atypiques sont toujours un peu :
L’atypique se trouve souvent dans ces 4 familles avec une prédominance pour l’une ou pour l’autre.
C’est un néologisme né des 3 termes suivants :
hom : humain,
néo : nouveau
logie : logos, langage et science de la bioénergie.
Il s’agit d’une thérapie, d’un accompagnement psychospirituel spécialisé pour les personnalités atypiques (HP, HSP, hypersensibles, les empathes, les hyperfonctionnants, les surdoués, les hyperactifs…) qui passe par une réharmonisation énergétique et l’apprentissage de la gestion des émotions et de l’hypersensibilité.
Lors des entretiens individuels qui durent deux heures, la première étape consiste à expliquer comment fonctionne la conscience d’un atypique. Il a une pensée arborescente : une idée en amène 10 autres qui en amènent 10 autres… à un moment, il perd le fil.
La conscience est un phénomène énergétique. On va plonger la personne dans les champs de bioénergie et dans toute la lumière qu’elle va dégager. On commence par lui montrer comment rassembler son esprit, ensuite comment sortir des interactions énergétiques, les interactions avec la lumière de l’autre qui lui permettent de vivre les émotions des autres. Il faut apprendre à sortir de ces interactions parce que vivre les émotions des autres, c’est l’enfer.
La perception des atypiques est différente. La rencontre avec d’autres personnes qui vont valider leur perception et remettre de l’ordre et du sens dans tout ça va beaucoup les aider.
On les aide ensuite à réguler leurs émotions car les atypiques sont de grands émotifs. Quand ils y arrivent, ils peuvent alors générer de grosses charges émotionnelles.
Dans cet accompagnement, on essaie d’amener les gens à reconnaître, accepter qu’ils sont atypiques et à trouver leur mode d’emploi pour être heureux.
Trouver sa zone de génie
Quand le potentiel d’une personne est reconnu et qu’il est porté et accompagné, on peut arriver à des personnalités qui occupent des fonctions impressionnantes.
L’atypique, quand il est cadré ne va pas bien, il est malheureux. S’il est reconnu pour ce qu’il est et qu’on peut le pousser au fond de ses spécificités à lui, il devient génial. Il doit trouver l’endroit où il peut exercer son génie. Il faut qu’il se construise sa propre place.
Pour réécouter la séquence :
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