L’accès à internet haut débit et à une couverture réseau mobile de qualité est aujourd’hui une nécessité en termes économique et social.
En Belgique, l’élargissement de la couverture de ces réseaux est la compétence du fédéral mais celui-ci doit impérativement travailler avec les différents acteurs de terrain tels que les Régions, les services communaux, les opérateurs… Ce qui complique la tâche. Difficulté en plus, l’entreprise de l’installation de ces services reste à l’initiative des opérateurs prenant en charge les coûts et travaux. En 2020, Matélé rapportait l’existence d’une collaboration efficace entre les services communaux de Vresse-sur-Semois et l’opérateur Proximus, profitant de la réalisation d’une tranchée afin d’installer la fibre optique.
Les autorités ont pourtant conscience de l’importance d’un réseau de qualité pour tous. En 2016, par exemple, un accord est conclu entre la Wallonie et les 3 grands opérateurs de télécoms afin d’améliorer la couverture des 39 communes catégorisées "zones blanches" en Wallonie.
Notons également que la Région Wallonne a mis en place une plateforme de signalement des problèmes de connectivité : Digital Wallonia Connect. Cette initiative a pour but de collecter un maximum de données et de répondre aux problèmes de manière efficace. 83 communes sont aujourd’hui inscrites sur cette plateforme dont les signalements portent sur plus de 4500 foyers.
En 2021, le Conseil des ministres a voté le lancement le "plan national pour la large bande fixe et mobile", un programme visionnaire souhaitant supprimer d’ici 2025 les dernières "zones blanches".
Les contraintes techniques et d’infrastructures sont également à souligner dans le cas des zones subissant un débit descendant faible sur les lignes fixes. En effet, celui-ci varie en fonction des techniques de réseau (cuivre, câble ou fibre optique) et des technologies utilisées par chaque opérateur. Mais aussi, à distance de câble entre les bornes et les habitations étant également une contrainte.