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"Les visiteurs" : ce film culte dont tout le monde connait les répliques

Le film "Les Visiteurs" reste un monument du cinéma français

© Gaumont International

Par Louise Hermant via

Trente ans après sa sortie, les aventures de Jacquouille et Godefroy continuent de traverser les années avec succès. Retour sur l’une des comédies françaises les plus populaires et sur ses tirades mémorables.

Janvier 1993, la sortie du film Les Visiteurs provoque un véritable raz-de-marée dans les salles de cinéma. Tout le monde se presse pour découvrir l'épopée de Jacquouille la Fripouille, interprété par Christian Clavier et Godefroy Amaury de Malfête, comte de Montmirail, campé par Jean Reno. Le long-métrage attire près de 14 millions de spectateurs. Il reste l’un des plus grands succès de tous les temps du cinéma français. De nombreuses scènes demeurent cultes comme celle de l’interrupteur "Jour, Nuit, Jour, Nuit", celle du bain au Chanel N°5 ou encore du dîner chez Béatrice. 30 ans plus tard, que reste-t-il de cette comédie réalisée par Jean-Marie Poiré ? On fait le point !

Des répliques inoubliables

On est prêt à parier que tout le monde est encore capable de citer plusieurs répliques du film. Et pour les quelques irréductibles qui ne l’ont pas vu, vous avez certainement dû en entendre l’une ou l’autre, tant celles-ci ont presque intégré notre langage courant. On se rappelle des tirades de Jacquouille avec "Merci, la gueuse ! Tu es un laideron mais tu es bien bonne " et bien sûr son "OKAYY". Ou bien encore celle de Jacques-Henri Jacquart avec "Mais qu’est-ce que c’est que ce binz ?", qu’il nous arrive encore de laisser échapper dans des conversations.

Un scénario original

On refait le pitch en deux lignes : deux personnages du Moyen-Âge, le compte Godefroy de Montmirail et son fidèle écuyer Jacquouille la Fripouille, se retrouvent transportés à l’époque contemporaine, soit les années 90 à ce moment-là. Forcément, cette traversée dans le temps amène son lot de gags et de quiproquos : le duo fait connaissance avec les technologies du monde moderne, découvre que les châteaux sont devenus des hôtels ou s’affole du fait que les "sarasins" puissent conduire des chariottes du diable.

Un scénario qui fait mouche grâce à son originalité, son humour potache et son côté burlesque. Plus faibles dans l’écriture, les deux autres volets (Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 en 1998 et Les Visiteurs : La Révolution en 2016) ne connaîtront pas le même succès.

Un casting cinq étoiles

A l’affiche, on retrouve bien sûr le duo comique par excellence : Christian Clavier et Jean Reno. Les deux acteurs se retrouvent pour la deuxième fois, après avoir tourné deux ans auparavant dans L’Opération Corned-Beef. Une alchimie instantanée qui les amène à jouer ensemble à plusieurs reprises par la suite : Just Visiting en 2001, L’enquête Corse en 2004, On ne choisit pas de famille en 2011. Mais le succès du film réside également dans le choix des acteurs secondaires.

La performance de Valérie Lemercier qui incarne la bourgeoise maniérée Béatrice et son ancêtre Frénégonde, promise de Godefroy, a marqué les esprits. Elle remporte, d’ailleurs, le César de la Meilleur Actrice dans un second rôle. Sans oublier la SDF éprise de Jacquouille campée par Marie-Anne Chazel ou la secrétaire guindée jouée par Isabelle Nanty.

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