C'est le postulat que fait la Fondation Mozilla qui distribue le navigateur web libre et gratuit Firefox. Et si les États, ou les organisations supra-nationales comme l'Europe, n'étaient pas les mieux placées pour défendre un internet libre et ouvert ? Hélène Maquet s'est penchée sur la question dans Jour Première.
Depuis deux ans, la Fondation Mozilla rédige un rapport sur la santé d'internet pour tenter de percevoir comment Internet évolue sur cinq aspects essentiels à sa santé : la protection des données et la sécurité, la décentralisation, la transparence, l’insertion numérique, et l’éducation par le web. Le but de Mozilla étant de promouvoir un internet libre et de faire émerger un mouvement social qui engage les décideurs, les entreprises et le grand public à protéger Internet en tant que ressource mondiale ouverte, sécurisée, humaine, et accessible à tous.