Depuis quelques années, la viande fabriquée à partir de cellules d'animaux fait beaucoup parler d'elle. La technique consiste à prélever certains types de cellules pour les cultiver en laboratoire. Ses partisans affirment que la viande de culture peut répondre à la demande mondiale croissante de viande, qu'elle est plus saine et plus durable que l'élevage et qu'elle est également meilleure pour le bien-être des animaux.
Les premières études ont confirmé ces affirmations. Par rapport à la production de viande conventionnelle en Europe, la viande de culture consomme 7 à 45% d'énergie en moins. Elle émet également moins de 78 à 96% de gaz à effet de serre. Elle demande 99% de terres et de 82 à 96% d'eau en moins. Sans compter les gains conséquents pour le bien-être animal.
Les défenseurs de cette méthode affirment que le produit final est plus sûr que la viande conventionnelle. L'environnement de laboratoire entièrement contrôlé réduirait le risque de maladies d'origine alimentaire et éliminerait le besoin d'antibiotiques.
Pourtant, selon le rapport Meat Atlas de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui a compilé les dernières données du secteur, ces prétendus avantages pourraient être exagérés.