Les onze universités belges lancent un appel aux autorités afin de faciliter la possibilité pour les chercheurs et étudiants étrangers de se rendre en Belgique. C'est surtout le traitement de demande de visa qui pourrait être amélioré, estiment le Conseil des recteurs et rectrices (CRef) et le Vlaamse Interuniversitaire Raad (VLIR).
Mardi, à l'occasion de la deuxième édition du Forum VLIR-CRef, initiative visant à améliorer la collaboration de part et d'autre de la frontière linguistique et à favoriser les échanges sur les dossiers concernant l'ensemble du monde universitaire belge, l'agenda du jour proposait d'aborder le financement de l'enseignement supérieur, ainsi que la question des obstacles administratifs à la mobilité internationale. Les onze universités ont souligné l'importance de cette dernière.
Elles se sont réjouies de l'attention qu'elles ont reçue lors des travaux préparatoires en vue de la modification de la loi sur les étrangers pour les chercheurs mais estiment que certains points constituent encore un obstacle. Ils affirment ainsi que les délais administratifs au niveau fédéral et régional restent trop longs et que la sécurité juridique pour les chercheurs étrangers pourrait être améliorée.
"Convaincre de rejoindre la Belgique des étudiants et des chercheurs hautement qualifiés actifs en dehors de l'Union européenne est crucial compte tenu de l'étroitesse de notre marché du travail. Toutes les autorités politiques doivent collaborer afin de faciliter l'arrivée de ces talents. Cela implique également une meilleure coordination et communication entre tous les ministères. Le traitement des demandes de visa est, par exemple, perfectible, de ce point de vue", déclare Annemie Schaus, présidente du CRef.