En 2007, preuve que le système reste qu'attractif, on a dénombré 30% entreprises agréées de plus (agences d'intérims, ALE, communes, CPAS), 44% d'utilisateurs de plus (surtout à Bruxelles et en Wallonie) et surtout 40% de travailleurs inscrits de plus. Ce qui représente en 2007, 87.152 travailleurs inscrits soit plus de 27.000 temps pleins.Portrait de ces travailleurs titres-services : 46% de chômeurs de longue durée, 39% de peu qualifiés, 14% de non-Belges. 1 sur 3 célibataire ou chargé d'une famille monoparentale et 98% sont des femmes. Des gens qui désiraient sortir du chômage, du travail au noir, travailler de façon flexible près de leur domicile, obtenir une protection sociale. En passant par des emplois plutôt durables, 60% décrochent directement un CDI, restent dans le circuit 2 ans et demi en moyenne avant de trouver une offre plus intéressante. Côté utilisateurs, la moitié a entre 30 et 50 ans et veut mieux équilibrer travail et vie de famille. 8% ont 80 ans et plus et cherchent de l'aide à domicile.
Coût brut de l'opération en 2007 pour le gouvernement, 745 millions d'euros. Mais ce que souligne la ministre de l'emploi Joëlle Milquet, c'est un effet-retour de 296 millions d'euros en réduction des allocations de chômage, retour de cotisations de sécurité sociale, en impôts ou TVA . Conclusion, elle entend bien assurer la pérennité de ce système et pourquoi l'étendre à d'autres secteurs, travaux de jardinage et accueil d'enfants à domicile. Une extension liée aux possibilités budgétaires.
Et là, le débat est toujours en cours.