Nettoyer sa maison, faire la lessive ou le repassage... tant de tâches quotidiennes qui s'avèrent parfois fastidieuses pour les familles qui doivent jongler entre travail et vie familiale chargée. Pour ces familles, l'aide ménagère à domicile semble bien utile et les fameux "titres services" incontournables pour
des utilisateurs toujours de plus en plus nombreux.
Ces titres services, ce sont ces chèques qui vous permettent d'employer à peu de frais quelqu'un qui se chargera pour vous de
différentes tâches ménagères privées: nettoyage de votre domicile, lessive et repassage, couture ou encore préparation de repas. Pas question, par contre, d'en profiter pour garder vos enfants, faire réparer votre chaudière ou tondre votre pelouse, ce n'est pas permis.
Un prix pas assez élevé ?
Ces chèques coûteraient en effet la bagatelle de 1,4 milliards d'euros par an à l'Etat. C'est ce coût qui est actuellement débattu autour de la table des négociations. Certains acteurs prônent une indexation du prix de ces titres services. A combien s'élèverait cette indexation ? Mystère pour l'instant.
Un plafond pour en limiter la consommation ?
Un tel "plafond" existe déjà pour limiter la consommation de titres services.
Il est de 500 chèques par an pour la plupart des utilisateurs. Un plafond qui pourrait donc être revu fortement à la baisse. 125 titres services par an et par personne, ça correspond à moins de 3h de services par semaine. Une solution qui pénaliserait les familles moyennes selon Sabine Laruelle.
Du côté socialiste, on se défend: pas question de demander à l'Etat de financer une femme de ménage à hauteur de 15 heures par semaine. Les socialistes estiment qu'il s'agit là d'un train de vie élevé et que les titres services n'ont, dans ce cas, pas de raison d'être, peut-on encore lire dans l'Avenir.
Crainte du retour du travail au noir
Mais à ce moment-là, ce n'est pas certain qu'on réussira à trouver quelqu'un pour repasser ses chemises à un peu plus de 5 euros par heure...
AdC