Sous leur précédent régime, les jeux, la musique, la photographie, la télévision étaient interdits. Les voleurs avaient les mains coupées, les meurtriers étaient exécutés en public et les homosexuels tués.
Les femmes avaient interdiction de sortir sans un chaperon masculin et de travailler, les filles d’aller à l’école. Les femmes accusées de crimes comme l’adultère étaient fouettées et lapidées à mort. "Nous nous engageons à laisser les femmes travailler dans le respect des principes de l’islam", a encore promis M. Mujahid.
Un autre porte-parole taliban, basé à Doha, Suhail Shaheen, a également affirmé à Sky News que le port de la burqa, un voile qui recouvre tout le corps et le visage, avec une grille en tissu au niveau des yeux, ne serait plus cette fois-ci obligatoire pour les femmes, ajoutant qu’il y avait "différents types" de voile.
►►► À lire : Pour les femmes en Afghanistan, "une situation pire que le bétail"
Le discours se veut apaisant et les talibans ont reçu un accueil international déjà plus cordial qu’il y a deux décennies quand seuls trois pays, le Pakistan, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite avaient reconnu leur régime, même si personne n’est encore allé jusque-là.