Le front commun syndical explique que les négociateurs sectoriaux se sont réunis mardi à la demande des employeurs. Ces derniers "veulent éviter toute hausse salariale pour 2021 alors que l'effet rétroactif est un élément essentiel de la conclusion d'un accord sectoriel. Pour l'année prochaine, il est question d'une hausse de 0,4% du pouvoir d'achat", expliquent les syndicats.
Pour ces derniers, la sécurité de l'emploi, la fin de carrière et le bien-être des salariés sont des priorités. "Les travailleurs du secteur méritent plus qu'une hausse maigre 0,4% en 2022. Durant la pandémie, les travailleurs ont tout donné et maintenant chaque demande est de trop", ont-ils ajouté.
Les syndicats avaient déjà déposé un préavis de grève. Il "continue de courir et la grève dans le secteur pétrolier débutera le 15 novembre".