A la caisse, le même QR code, relié à votre compte client, vous présente l’addition. Et la porte de sortie du magasin ne s’ouvre qu’une fois le paiement effectué. Il n’y a pas de personnel à l’intérieur, sauf pour recharger les rayons. Paradoxalement, les produits vendus dans ce Okay direct sont 5% plus chers que dans le supermarché du même groupe Okay, juste à côté.
"Avec ce format de magasin, plus petit que celui de Gand, nous sommes sur le créneau du dépannage ", explique Christophe Dehandschutter, directeur général de OKay. "Nous visons les clients pressés, qui viennent chercher juste un ou deux articles. Ou ceux qui doivent faire quelques courses le soir ou le dimanche. Nos concurrents, ce sont plutôt les magasins de stations-service ou les night-shops. Et nous sommes moins chers qu’eux. Mais c’est un projet expérimental. Nous voulons tester les nouveaux comportements de la consommation. Et on s’adaptera en fonction des résultats".