En cette période de confinement pour de nombreux pays d’Europe et du monde entier, nous avons demandé à différents sportifs de nous raconter leur ressenti sur la situation, mais aussi de nous expliquer leur façon de garder la forme. Chacun d’entre eux choisit évidemment de relativiser sa propre situation en comparaison de celles de nombreuses personnes beaucoup moins chanceuses actuellement. Eden Hazard est confiné chez lui, à Madrid, avec sa femme et ses quatre fils. Il a conscience de faire partie des privilégiés et s’inquiète de la situation des plus faibles.
L’atmosphère générale est évidemment anxiogène dans une des villes les plus touchées en Europe : " Dans les infos que nous, on reçoit à Madrid ce n’est pas terrible, de ce qu’on sait, de ce qu’on voit aux infos. Mais après, nous, on a un jardin, il fait beau… Avec les quatre enfants ce n’est pas toujours facile mais je pense qu’il y a des personnes qui sont beaucoup plus à plaindre que nous. On fait comme on peut, on joue pas mal, les enfants suivent des cours par internet. Encore une fois, nous, on n’est pas à plaindre. "
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L’Espagne est l’un des pays les plus touchés au monde, une situation difficile à vivre malgré tout même s’il ne peut pas sortir ? " Si je pense football, moi ça ‘m’arrange’un peu, après pour la vie quotidienne ce n’est pas facile. On espère que ça va aller de mieux en mieux. Pour l’instant ce n’est pas le cas. Nous, on ne peut qu’attendre et rester à la maison. Mais je le répète, nous, on a de la chance. On a un jardin, il fait beau, on peut jouer dehors. Ce n’est pas comme si on était dans un petit appart avec quatre gosses où ils se ‘tapent’dessus tous les jours ", plaisante-t-il.
C’est l’occasion de leur apprendre à faire quelques dribbles ? " Je ne peux pas encore trop leur montrer parce que je suis encore sur une jambe et demie… Mais on perfectionne un peu leur technique quand même. "