Le piratage de la société belge Belgacom par le GCHQ avait été révélé en septembre. Der Spiegel précise désormais que la cyberattaque a été menée grâce à des copies de sites internet, dont notamment celui de LinkedIn. En attirant des collaborateurs de Belgacom sur ces faux sites, le GCHQ a réussi à installer des "espions" sur leur ordinateur.
Selon le document consulté par le journal, GCHQ a utilisé le même procédé - intitulé "Quantum Insert" - pour espionner le siège de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opec) à Vienne.
LinkedIn a d'ores et déjà condamné l'opération dans une réaction accordée à Der Spiegel. "Pour être clairs: nous n'approuverons jamais de telles activités, peu importe l'objectif poursuivi, et nous n'étions pas au courant de la manoeuvre", a indiqué un porte-parole.
Le réseau professionnel LinkedIn compte 259 millions de membres dans le monde.
Belga