Les services ambulanciers manifestent devant le cabinet De Block "pour survivre"

Les services ambulanciers manifestent devant le cabinet De Block "pour survivre"

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Les services ambulanciers actifs dans l'aide médicale urgente (AMU) à Bruxelles manifestent contre le manque de moyens mis à disposition du secteur.

Des sirènes hurlent devant le cabinet de la ministre de la santé Maggie de Block. Les  sirènes des ambulances bien sûr. Les ambulanciers protestent contre le manque de moyens dont dispose leur secteur.

On demande simplement un financement pour survivre

Pour Jan Christiaen, médecin directeur d'une société d'ambulances privées, la situation devient intenable."On demande un financement honnête pour le service d'aide médicale urgente. On ne demande pas un financement à 100%. On sait qu’il faut faire certaines choses pour travailler et obtenir une certaines connectivité. On demande simplement un financement pour survivre.

Dix fois moins cher qu'aux Pays-Bas

Une réaction semblable de Peter Janssen, de l'association belge des services ambulanciers : "C’est notre métier, mais c’est aussi notre passion. Ce n’est pas un métier que l’on fait seulement pour l’argent. Nous sommes des employés et des volontaires. C’est un très bon assemblage, mais l’on veut un financement correct pour donner les soins nécessaires dans un bon environnement. Pour l’instant, pour une mission de 10km, on peut facturer un peu plus de 60 euros. Aux Pays-Bas, le simple fait de démarrer le véhiculer se facture déjà de 600 à 700 euros. La différence est énorme. Chez nous, le système ne fonctionne pas bien. Parfois les communes doivent ajouter de l’argent, vendre des calendriers. Ce n’est pas comme ça qu’un service professionnel doit fonctionner."

L'action est menée par l'Association professionnelle Belge des services d'ambulances (BELGAMBU) et la Brandweervereniging Vlaanderen.

"Les coûts globaux pour ce secteur (via les numéros d'urgence 112 ou 100, ndlr) sont bas: un montant forfaitaire de 63,36 euros pour les 10 premiers km, avec un supplément de 6,33 euros par km à partir du 11e et de 4,84 euros/km à partir du 21e. Des montants trop peu élevés pour couvrir les frais réels engendrés. Sans parler des problème des factures impayées."

Les manifestants demandent à la ministre de soutenir  l'avis émis par le Conseil national des secours médicaux d'urgence, avec une attention spéciale à accorder au volet financement.

 

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