La première boutique éphémère des Savonneries Bruxelloises ouvre ses portes aux Galeries Royales.
C’est parfois les habitants de la ville qui la connaissent le moins bien. Tout comme de nombreux parisiens ne sont jamais montés sur la Tour Eiffel, nombreux sont les Bruxellois qui ne savent pas qu’une savonnerie existe depuis près d’un siècle dans le centre-ville. À deux pas de Tour et Taxi, deux jeunes entrepreneurs, Maxime de Villenfagne et Maxime Pecsteen, ont fait le pari de reprendre une entreprise bruxelloise séculaire (enfin presque).
Ouverture en 1926, à la suite de la fermeture d’une parfumerie qui a fait faillite en 3 ans à l’époque, les Savonneries Bruxelloises sont une institution qu’on est fier de connaître et d’avoir dans les rues de notre capitale. Situées à l’arrière d’une maison de maître typiquement bruxelloise, des machines des années 70, tournent sans aucune aide technologique. La main de l’Homme est toujours nécessaire pour pouvoir sortir les 500 tonnes de savon par an.