Nous sommes mardi et le salon de coiffure de Bernard Peeters, à Louvain-la-Neuve, ne désemplit pas. Depuis début janvier, ils sont trois pour satisfaire les clients. Jusqu'à la fin de l'année dernière, il avait dû se résoudre à n'ouvrir qu'à partir du mercredi, faute de personnel. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir cherché : "Ca a été très compliqué. La recherche a été longue, longue et longue".
Il lui a fallu huit mois avant de trouver la perle rare en la personne de Méjane Feront : "La coiffure est un métier d'art, physique et mental. Il faut savoir supporter, être un peu diplomate, psychologue. Toutes ces qualités-là, tout le monde ne les a pas".
D'ici quelques mois, Bernard Peeters espère recruter une quatrième personne. Prudent, il a déjà apposé sur sa vitrine l'affichette signalant qu'il est à la recherche d'un coiffeur. Et il est loin d'être le seul dans ce cas. Quelques mètres plus loin, un autre salon est lui aussi à la recherche de coiffeurs. Et son patron tient le même discours : il reçoit très peu de réponses satisfaisantes à son offre d'emploi.