Les valises ne sont pas encore tout à fait prêtes, il reste encore pas mal de détails à régler. Mais d’ici deux ou trois ans, les sœurs de Saint-André devraient quitter les bâtiments qu’elle occupent à Ramegnies-Chin (Tournai). La fin d’une très longue histoire entre cette communauté religieuse et la ville de Tournai.
Les premières traces de la présence des sœurs de Saint-André dans la ville remontent en effet au 13e siècle. Des traces retrouvées dans des fouilles archéologiques que les sœurs conservent fièrement dans un petit musée attenant à leur lieu de résidence actuel. "Une grande part de l’histoire de la congrégation est partie en fumée durant la deuxième guerre mondiale, explique Sœur Agnès. Ces traces archéologiques, ce sont donc nos racines. Et nous entendons les laisser à Tournai après notre départ."