Les substances responsables de cette pollution sont nombreuses : 61 composés chimiques médicamenteux ont été identifiés.
Ils proviennent des antibiotiques, analgésiques, anti-inflammatoires, antidépresseurs, stimulants...
Parmi les régions les plus polluées, on trouve notamment les pays à faibles revenus où sont situées les usines de production et où le traitement des eaux usées et des déchets est encore peu développé. C'est particulièrement le cas au Pakistan et en Bolivie. Seuls les cours d'eau situés en Islande et dans un village Yanomami, au Venezuela, semblent relativement épargnés par cette pollution médicamenteuse.
"Cette étude a permis, pour la première fois, de faire un état des lieux représentatif de la pollution médicamenteuse des rivières dans le monde, en incluant de nombreux pays pour lesquels peu, voire aucune information n'était disponible. Cette approche pourrait être appliquée à l'avenir à d'autres types d'environnement comme les sols ou encore les organismes vivants afin de développer des réseaux internationaux de surveillance de la pollution", pointent les auteurs de la recherche dans un communiqué.