Franchement, même avec la plus grande objectivité, il est difficile de tirer des enseignements négatifs du début de compétition des Red Lions. Certes, ils ont mis du temps à marquer dans leur rencontre face à une Corée du Sud très défensive mais on peut y voir de la patience. Certes, face aux Allemands, ils ont égalisé en fin de match mais on peut y voir du caractère. Certes, face aux Japonais, quelques mini-moments de flottement sont apparus mais il n’est jamais simple de conserver, durant 60 minutes, un niveau de jeu élevé. Au final, notre équipe nationale a traversé sa phase de poule sans trop d’encombres pour se retrouver en quart de finale.
Même en 2018, elle avait dû passer par les Cross-over. Ici, ce ne fut pas le cas et seule l’histoire – et l’analyse sans doute de comptoir – dira si elle aurait mieux fait de se répéter.
En attendant, les cartes sont à présent redistribuées avec le début des matches à élimination directe. L’Argentine, pourtant favorite, en a fait les frais ce lundi face à la Corée en huitième.
Cependant, même là, les astres s’alignent pour les Red Lions. La Nouvelle-Zélande se présentera ce mardi (14h30 en direct sur VOOSport) sur le terrain alors que la logique aurait voulu voir l’Inde affronter les hommes de Michel van den Heuvel. Mais sous la pression de leur bouillant public, arme à double tranchant, et la qualité de leurs adversaires Néo-Z, le pays hôte a craqué et offre ainsi à la Belgique une rencontre plus simple, émotionnellement, à gérer.
De plus, alors que les Belges se sont encore entraînés sous une chaleur de plomb lundi (40° au thermomètre), leur rencontre est programmée à 19h dans des conditions beaucoup plus agréables (même si la pollution de l’air reste largement présente).
Bref, tout roule pour les Red Lions et, honnêtement, à l’analyse des forces en présence, face à la 10ème nation mondiale, une élimination des champions olympiques et du monde, serait une véritable contre-performance.