De la taille d'un surligneur, coloré et au goût sucré. Les "puff" plaisent aux jeunes, au grand dam des parents et des professionnels de santé. Cette e-cigarette est vendue prête à l'emploi. Contrairement à une cigarette électronique "classique", elle est déjà remplie de la saveur désirée (ananas, marshmallow, fruits de la passion) et sa batterie est déjà chargée.
Ses tarifs peu élevés (10 euros) et sa multitude de saveurs, proches de celles des bonbons, les rendent attractives pour les plus jeunes.
Les "puff", comprendre "bouffée" en anglais, ont débarqué des États-Unis à l'été 2020. Outre-Atlantique, les e-cigarettes des Californiens Patrick Beltran et Nick Minas, co-PDG de Puff Bar, connaissent un franc succès depuis 2019. En France, les puff ont été popularisées via les réseaux sociaux tels que TikTok ou Instagram.
Dans de courtes vidéos ou des photos, les vendeurs et les consommateurs y présentent les modèles de puff, leurs goûts favoris et peuvent même proposer de la vente par correspondance. Un moyen de détourner la législation. Le ministère français de la Santé rappelle que "la vente aux mineurs, de ces produits comme de tout produit de vapotage, est interdite".