C’est du jamais vu pour Anne-Michèle Warnier, technicienne chargée de la récolte de ces données depuis plus de 20 ans. "Environ 10x plus important que ce que l’on a les autres années. D’habitude on est entre 50, 100, 150 pucerons par jour à cette période. Ici, on a dépassé les 2000 sur le piège de Gembloux et encore au-delà sur le piège de Libramont."
Comment expliquer leur abondance ? "C’est lié aux conditions météorologiques du début du printemps. Avec des températures très clémentes, de 20 à 25 degrés", explique Louis Hautier, responsable du laboratoire d’entomologie. "Ce sont les conditions optimales pour la multiplication des pucerons. On a aussi assisté à une colonisation plus tardive des auxiliaires."
Les auxiliaires, comme les coccinelles, sont les prédateurs des ravageurs de cultures.