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Carnets d'opéra

Les pancartes inattendues de Tristan et Isolde

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Ce 13 février 2023 marque les 140 ans de la mort de Richard Wagner (1813-1883). Nicolas Blanmont nous rapporte son expérience d’un étonnant Tristan et Isolde (1859) qui se donne à l’Opéra National de Lorraine à Nancy.

Etonnant Tristan et Isolde que vient de présenter l’Opéra National de Lorraine à Nancy. Pour sa première mise en scène d’opéra, Tiago Rodrigues, nouveau patron du Festival d’Avignon, a pris le risque d’ajouter à la musique et au texte de Wagner un texte de sa plume où il raconte et commente l’histoire de façon tour à tour naïve, poétique ou même drôle. Dirigée avec une belle intensité par Léo Hussain, la partition reste intacte, et la mise en scène à proprement parler est assez respectueuse de l’œuvre, sans contresens ni anachronismes. Mais il faut s’habituer à ce que, dans ce décor atypique – une grande bibliothèque sur trois niveaux – deux danseurs aux allures de doubles de Tristan et Isolde (désignés ici comme l’homme triste et la femme triste) fassent surgir, tout au long de la soirée, des pancartes qui donnent à lire cet étonnant métarécit. Belle distribution, avec notamment le Tristan émouvant du ténor Samuel Sakker et l’Isolde très mozartienne (et du coup parfois un peu courte vocalement) de Dorothea Röschmann.

Le spectacle sera repris à l’Opéra de Caen fin mars, et à l’Opéra de Lille la saison prochaine.

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