L'accroissement du réchauffement climatique proviendrait d'un double phénomène.
"L'effet parasol" des nuages bas s'atténuerait, entraînant une diminution de la fraction terrestre couverte par ces derniers.
Parallèlement, "l'effet couverture" des nuages hauts tendrait à augmenter et ces nuages grimperont dans le ciel. Mauvaise nouvelle pour Paulo Ceppi, climatologue à l'Imperial College de Londres et co-auteur de l'étude : "Plus ces nuages sont hauts, plus leur effet de serre est important". Selon lui, la combinaison de ces deux dynamiques amplifierait le réchauffement climatique.
Si l'étude n'a rien de révolutionnaire, elle permettrait toutefois d'accumuler les preuves concernant la rétroaction nuageuse, principale source d'incertitude du changement climatique. Alors que le débat n'est pas encore tranché, cette dernière étude a le mérite de le faire avancer. Selon les experts, un doublement de la concentration de CO2 dans l'atmosphère réchaufferait la planète de 3,2°. Une température aux conséquences catastrophiques pour l'être humain.