Le Celeval, la Cellule d’évaluation qui remet des avis aux autorités publiques dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus, change de composition. Des experts n’en font plus partie, d’autres y font leur entrée. C’est ce panel qui va conseiller le Conseil national de Sécurité présidé par la Première ministre Sophie Wilmès (MR) qui prend ensuite des décisions pour la population.
Le Celeval n’était pas assez équilibré
Le mois dernier, celle-ci avait fait savoir qu’elle souhaitait faire évoluer, dès la rentrée, la composition du Celeval. "Quand on a mis sur pied le GEES" (NDLR : Groupe aujourd’hui dissous en charge de l’Exit Strategy, la stratégie de déconfinement), expliquait récemment Sophie Wilmès dans la Libre, "on a pris des gens d’horizons très différents. Certains nous l’ont reproché, d’ailleurs. Et ces gens n’ont pas travaillé en vase clos. Ils ont consulté les secteurs, d’autres experts, etc. On a effectivement considéré que le Celeval qui a pris le relais du GEES n’était pas assez équilibré, d’autant que la situation actuelle est différente de celle du début. Mais je n’ai pas attendu la carte blanche (NDLR : celle du 27 août signée par plusieurs médecins et scientifiques remettant en cause la légitimité du Celeval et sa composition) pour demander au Celeval d’élargir sa sphère de compétences."
Moins d’experts scientifiques, plus de spécialistes en comportements humains et d'acteurs économiques, donc, au Celeval. But : prendre en compte l’impact des mesures prises par le CNS pour la population. Un Conseil national de sécurité doit d’ailleurs se tenir dans les prochains jours.
Qui sont les membres du nouveau Celeval ?