Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il travaille en collaboration avec ses collègues pour intégrer les résultats des recherches et les connaissances scientifiques aux programmes, aux expositions et aux activités pédagogiques de l’institution muséale.
"Je ne peux imaginer meilleur endroit que le ROM avec ses très riches collections consacrées à l’art, à la culture et à l’histoire naturelle pour y exprimer les liens étroits qui unissent l’être humain, la nature et le climat de notre planète", a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. "J’espère exploiter tous ces éléments, ainsi que les recherches actuelles sur les changements climatiques à travers le monde, pour promouvoir des idées novatrices et des solutions concrètes face à ce problème urgent".
Le Musée royal de l’Ontario affirme être le premier musée au monde à accueillir un commissaire d’exposition dédié exclusivement à la cause environnementale. Cette initiative atteste de la volonté de l’établissement de sensibiliser ses 1,34 million de visiteurs à ce problème majeur, selon Josh Basseches, son directeur général. "Il est impératif de rectifier le tir en matière de changements climatiques", a-t-il expliqué. "Comme la crise climatique est en réalité le produit de l’interaction entre les activités humaines et la nature, le ROM est particulièrement bien placé pour relever cet enjeu crucial à l’échelle mondiale. Le ROM, un des rares musées au monde dont le mandat est à la croisée de l’art, de la culture et de la nature, peut adopter une approche globale pour communiquer les effets du changement climatique par le prisme de la transdisciplinarité".