Les médecins généralistes du secteur privé en France pourraient fermer les portes de leurs cabinets dès ce lundi, parfois pour plusieurs jours, après un premier mouvement de grève les 1er et 2 décembre. La grève est une nouvelle fois organisée à l’appel du collectif "Médecins pour demain", avec les mêmes revendications, selon les médias français.
Une revendication phare est de faire passer le prix d’une consultation de 25 à 50 euros. Durant la semaine passée, les autorités avaient vainement appelé à "l’union sacrée" des professionnels de la santé, pour faire face à une "triple épidémie": Covid-19, bronchiolite et grippe.
Cet appel n’a pas été suffisant pour arrêter les médecins en colère, qui se plaignent de conditions de travail qui se dégradent (davantage d’administratif, davantage de patients, etc.). La grève des 1er et 2 décembre avait entraîné une baisse d’activité d’environ 30% chez les généralistes, selon les services de santé. Selon "Médecins pour demain", la mobilisation sera cette fois un peu moindre.
L’ensemble des organisations de médecins s’inquiètent pour leur liberté d’installation, remise en question par des propositions de loi sur les déserts médicaux. Ils sont vent debout contre l’éventualité que certaines infirmières puissent être autorisées à prescrire.