"A good start", un bon départ. Le rapport du FMI démarre sur une note positive. Le plan du gouvernement Di Rupo pour 2012 tient la route à condition de transformer dès février le gel des dépenses en économies structurelles. Et il faut impérativement tenir l'objectif d'un déficit maximum de 3% du PIB. Tout cela sans compter sur la croissance: elle sera nulle cette année et en toute petite reprise en 2013.
C'est donc dans un an que tout se compliquera. Il faudra, dit le FMI, "des efforts additionnels considérables à partir de 2013 pour atteindre l'équilibre budgétaire en 2015". Et le Fonds de dévider son catalogue: une règle budgétaire stricte, une nouvelle réforme des pensions, une refonte de l'indexation des salaires, une diminution des dépenses des pouvoirs public, des recettes supplémentaires avec la TVA et l'impôt sur les personnes pour les revenus hors travail. Un menu très indigeste et une pression qui ne cesse d'augmenter.
L'agence de notation Fitch a suivi vendredi soir Standard & Poors en dégradant la note de la Belgique de AA+ à AA avec une perspective négative. De quoi augmenter encore un peu plus la tension avant la grève générale de lundi.
"Pas touche à l'indexation des salaires" (Olivier Chastel)
Invité de la RTBF ce samedi matin, le ministre du Budget Olivier Chastel (MR) a réagi à cette double mauvaise nouvelle. "Cela prouve surtout que la zone euro doit continuer à se restructurer, à prouver au monde que l'intégration européenne n'est pas que monétaire mais aussi économique et budgétaire et que cette dégradation touche un pays de la zone euro en fonction de la dégradation de la situation de la zone euro. Et ce, même si la Belgique a ses caractéristiques et qu'elle pèche aussi par un certain nombre d'éléments. (...) Je pense que le FMI salue effectivement le fait qu'en Belgique, on a pris en ce début d'année 2012 et en fin d'année 2011 un certain nombre de mesures encourageantes pour l'assainissement budgétaire."
Le FMI annonce également que la Belgique est entrée en récession et que sa croissance sera nulle pour cette année. Le contrôle budgétaire de février pourrait être "douloureux pour les citoyens", s'inquiète le journaliste Pascal Claude. "Mais on le dit depuis quelques semaines", réagit Olivier Chastel. "On sait exactement que le contrôle budgétaire de fin février devra retrouver effectivement, pour tendre vers un déficit maximum de 2,8% en 2012, un certain nombre de mesures nouvelles, tantôt en dépenses, tantôt en recettes."
Le FMI évoque également une refonte du mécanisme d'indexation des salaires. "Vous savez, l'accord de gouvernement est assez clair à ce sujet", glisse le ministre du Budget. "L'indexation automatique des salaires, on n'y touche pas. Même si on sait que c'est un problème pour la compétitivité des entreprises."
PIAB, avec Michel Visart et Pascal Claude
C'est donc dans un an que tout se compliquera. Il faudra, dit le FMI, "des efforts additionnels considérables à partir de 2013 pour atteindre l'équilibre budgétaire en 2015". Et le Fonds de dévider son catalogue: une règle budgétaire stricte, une nouvelle réforme des pensions, une refonte de l'indexation des salaires, une diminution des dépenses des pouvoirs public, des recettes supplémentaires avec la TVA et l'impôt sur les personnes pour les revenus hors travail. Un menu très indigeste et une pression qui ne cesse d'augmenter.
L'agence de notation Fitch a suivi vendredi soir Standard & Poors en dégradant la note de la Belgique de AA+ à AA avec une perspective négative. De quoi augmenter encore un peu plus la tension avant la grève générale de lundi.
"Pas touche à l'indexation des salaires" (Olivier Chastel)
Invité de la RTBF ce samedi matin, le ministre du Budget Olivier Chastel (MR) a réagi à cette double mauvaise nouvelle. "Cela prouve surtout que la zone euro doit continuer à se restructurer, à prouver au monde que l'intégration européenne n'est pas que monétaire mais aussi économique et budgétaire et que cette dégradation touche un pays de la zone euro en fonction de la dégradation de la situation de la zone euro. Et ce, même si la Belgique a ses caractéristiques et qu'elle pèche aussi par un certain nombre d'éléments. (...) Je pense que le FMI salue effectivement le fait qu'en Belgique, on a pris en ce début d'année 2012 et en fin d'année 2011 un certain nombre de mesures encourageantes pour l'assainissement budgétaire."
Le FMI annonce également que la Belgique est entrée en récession et que sa croissance sera nulle pour cette année. Le contrôle budgétaire de février pourrait être "douloureux pour les citoyens", s'inquiète le journaliste Pascal Claude. "Mais on le dit depuis quelques semaines", réagit Olivier Chastel. "On sait exactement que le contrôle budgétaire de fin février devra retrouver effectivement, pour tendre vers un déficit maximum de 2,8% en 2012, un certain nombre de mesures nouvelles, tantôt en dépenses, tantôt en recettes."
Le FMI évoque également une refonte du mécanisme d'indexation des salaires. "Vous savez, l'accord de gouvernement est assez clair à ce sujet", glisse le ministre du Budget. "L'indexation automatique des salaires, on n'y touche pas. Même si on sait que c'est un problème pour la compétitivité des entreprises."
PIAB, avec Michel Visart et Pascal Claude
