Ce matin, dans ses vœux aux corps constitués, le Roi a souligné cette situation contrastée qui voit le gouvernement fédéral en affaires courantes au moment où la mobilisation citoyenne est maximale.
Un contexte crispé
Situation qui n’est pas propre à notre pays, souligne le chef de L’État, puisque "plusieurs pays connaissent autour de nous des divisions et des paralysies." Et le Roi souligne les crispations internationales autour d’enjeux comme le climat, la migration ou le commerce international. Le monde connait des bouleversement qui, dit-il, sont aussi autant de défis mais aussi d’opportunités.
Place aux jeunes
Le Roi Philippe qui a vu la mobilisation des jeunes, plaide aussi pour qu’on leur "donne (...) la place qu’ils méritent". Il invite les corps constitués à travailler ensemble à un nouvel élan pour la Belgique dans le respect des institutions démocratiques.
Un discours qui se termine sur la perspective des prochaines élections et de la nouvelle législature. Votre tâche, avertit le Roi, sera lourde et délicate.
Climat environnemental…
C’est une difficulté dont le Premier ministre est conscient. Dans ses propres vœux, Charles Michel n’a pas manqué de souligner, lui aussi, la manifestation de milliers de citoyens dans les rues de Bruxelles. Il concède également que "la lutte contre le réchauffement climatique est certainement la bataille de ce siècle." Mais le gouvernement n’est pas resté sans réagir, dit-il. Et de citer les éoliennes offshore, les green bonds ou la relance du RER.
… et politique
Le Premier place ces initiatives dans le contexte économique. En faisant allusion aux mobilisations des gilets jaunes, il précise : "Réconcilier le défi de la fin du mois avec l’enjeu de la fin du monde, c’est notre responsabilité commune" spécialement alors que se profilent les élections belges et européennes.
Brexit
Charles Michel consacre d’ailleurs une part de son discours aux enjeux européens en liaison avec le Brexit en soulignant que 2019 est une année charnière pour l’Europe.
Et, alors qu’il est désormais en affaires courantes, il dit entendre que les citoyens et entreprises demandent de ne pas laisser le pays en panne.