Les hub.awards, des prix qui récompensent les entreprises à l’impact positif

Fondée en 2018 par une équipe d’entrepreneurs et de chercheurs, la start-up belge Konligo propose des structures modulables pour le secteur évènementiel. Disponibles à la location ou à l’achat, elles sont produites en Belgique à partir d’aluminium recyclé, réutilisables et les barres sont remplaçables en cas d’endommagement.

Les structures imaginées peuvent être réutilisées entre 50 et 200 fois, ce qui n’est pas le cas des structures classiques, utilisées une ou deux fois maximum. En plus de ce côté durable, Konligo tient à mettre en avant l’aspect pratique de ces structures : certaines sont montables en quelques minutes !

À suivre : " On utilise une technologie ciseaux qui fait en sorte que la structure est très compacte ", explique Aushim Koumar, fondateur de Konligo, auprès de Bx1 en 2020

Né de l’association de cinq Bruxellois, Natura Mater s’est donné comme mission de provoquer la transition écologique au sein du secteur de la construction.

Pour mener à bien ce projet, cette entreprise bruxelloise offre une alternative aux techniques de construction conventionnelles en commercialisant des matériaux respectueux de l’environnement. Plus concrètement, elle propose ses services à des architectes, des entrepreneurs et des particuliers en les accompagnant et en intégrant des solutions durables à leur projet.

Réduction des déchets, (ré-) emploi de matériaux, production de bâtiments durables… voici la vision prônée par Natura Mater !

La coopérative Urbike est née en 2018 avec pour objectif de tester un projet pilote de " last-mile delivery " à vélo dans Bruxelles. Ce type de " livraison sur le dernier kilomètre " permet dès lors de réduire l’impact environnemental du transport de marchandises et de décongestionner le trafic automobile par la même occasion.

À l’aide d’un vélo cargo et d’une remorque adaptée, jusqu’à 180kg de marchandises, comme des colis, des produits alimentaires ou des fleurs, peuvent être livrées par des entreprises à leurs clients. À Anderlecht, Urbike réceptionne des colis pour les pharmacies, pour les libraires, ou encore des coiffeurs. Mais aussi pour les particuliers, qui seront livrés partout en ville à la force des mollets.

Maintenant, Urbike compte une vingtaine de coursiers et près de 300 tonnes de marchandises ont pu être transportées depuis le lancement. Selon l’entreprise, plus de 25 tonnes d’émissions de CO2 ont ainsi pu être évitées !

À suivre : " Aujourd’hui, le dernier kilomètre peut coûter jusqu’à 50% du prix total ", explique Renaud Sarrazin, co-fondateur d’Urbike, à la RTBF

Né en 2013 sous l’impulsion d’Olivier de Brauwere et Sébastien Morvan, Brussels Beer Project fait maintenant partie intégrante du paysage bruxellois de la bière. Cette brasserie a rapidement su trouver ces adeptes dans la capitale et il faut dire que la mission qu’elle s’est imposée n’est pas des moindres : continuer à écrire l’histoire de la bière belge !

La Delta, la Grosse Bertha ou encore la Jungle Joy, les créations du Brussel Beer Project sont devenues des incontournables, qu’elles soient en bouteille ou en canette. Chaque année, la brasserie invite d’ailleurs sa communauté à voter pour sa bière préférée entre quatre prototypes, elle devient alors une " All Star " et rejoint la gamme des bières permanentes. Comme une nouvelle bière est brassée chaque semaine, le choix est vaste !

Historiquement installée rue Antoine Dansaert, la brasserie s’est étendue avec plusieurs points de vente et de dégustation dans Bruxelles mais aussi à Paris et… à Tokyo.

Steven Beckers, architecte belge réputé, est connu pour avoir fondé la ferme BIGH dans cet espace de 4000 m² aménagé sur le toit du Foodmet, sur le site des abattoirs d’Anderlecht. Il s’agit de la plus grande ferme hydroponique d’Europe, avec 2000 m² de serres hautes technologies et 2000 m² de potager extérieur.

L’économie circulaire est au centre de son fonctionnement ! La consommation électrique est en grande partie assurée par les panneaux photovoltaïques et les plantes sont irriguées en circuit fermé avec de l’eau provenant des bassins où sont élevés des poissons. De l’autre côté, la pollinisation des plantes est assurée par des ruches de bourdons. Et tout cela depuis un toit où la chaleur émise par le bâtiment et l’eau de pluie sont utilisées. Les fermes sont donc conçues pour ne produire aucun déchet.

Les produits de la ferme, légumes, plantes aromatiques et poissons sont finalement distribués dans la région !

À suivre : " Mon rêve en tant qu’architecte a toujours été de rendre la ville productive de manière saine ", déclare Steven Beckers à BX1

Après une phase pilote dans les caves de l’atelier des Tanneurs en 2014, PermaFungi a installé ses ateliers dans les caves de Tour et Taxis. Pour faire face à l’abondance des déchets, cette entreprise innovante a décidé de partir de marc de café (collecté à vélo dans des enseignes de restauration) afin de produire… des pleurotes !

Le projet s’est depuis développé en gardant ses valeurs d’économie circulaire. En plus de proposer sa production de champignons, PermaFungi vend des kits afin de produire ses propres pleurotes à domicile. Mais l’entreprise s’est aussi lancée dans l’ecodesign puisqu’elle produit des luminaires à partir des déchets issus de la production des champignons. Fabriqué à la main et sans procédés artificiels, le matériau de champignon reste totalement naturel et 100% biodégradable. Un bon moyen pour remplacer le plastique.

Plus récemment, PermaFungi s’est lancé dans la construction avec des panneaux isolants conçus à base de champignons !

À suivre : " Nous visons d’autres applications à moyen terme ", explique Victor Denis, responsable scientifique chez PermaFungi, à la RTBF

Spécialisée dans l’e-commerce de produits alimentaires ou de bien-être, Kazimodi a été fondée en 2016 par Emma Everard et son compagnon Alain Etienne. Avec plus de 4.000 références, ce magasin en ligne s’est positionné dans la vente de produits de qualité, sains et biologiques, à des prix concurrentiels.

Kazimodi fonctionne avec un système d’abonnement entre 80 et 100 euros. En retour, le client bénéficie de la livraison gratuite à partir de 69 euros, a le droit d’acheter des articles avec une réduction affichée entre 20 et 50%.

Depuis son lancement, l’offre ainsi que le nombre d’abonnés n’ont cessé de croître. Kazidomi propose d’ailleurs ses services dans plusieurs pays européens mais c’est surtout en Belgique et en France que la boutique fonctionne. Récemment, le magasin en ligne s’est encore diversifié en proposant cette fois-ci des produits frais à ses clients bruxellois. L’offre sera étendue à d’autres zones géographiques si le succès est au rendez-vous !

Fondée en 2014 par Guillaume Wegria, le Dr Juan Carlos Cabrera et Bénédicte O’Sullivan, Fyteko est une entreprise engagée dans le développement de biostimulants naturels. À l’époque, le trio développe une sorte de vitamine pour végétaux permettant de renforcer la tolérance des plantes au stress, notamment en période de sécheresse. Unique en son genre, ce biostimulant est développé et distribué sous le nom " Nurspray " !

De là, l’idée est partie de développer de nouvelles technologies pour produire des substances naturelles d’intérêt pour les plantes et de les commercialiser. Pour Fyteko, l’objectif est ainsi de participer à la transition vers une agriculture plus verte.

Le " Nurspray ", qui a d’abord séduit à l’étranger, intéresse maintenant de plus en plus de pays européens. L’entreprise a d’ailleurs été sélectionnée par l’European Innovation Council Accelerator, qui récompense les startups européennes les plus innovantes.

Ouvertes en 1926, les Savonneries Bruxelloises sont une institution qu’on est fier de connaître et d’avoir dans les rues de la capitale. Situées à l’arrière d’une maison de maître typiquement bruxelloise, des machines des années 70, tournent sans aucune aide technologique. La main de l’Homme est toujours nécessaire pour pouvoir sortir les 500 tonnes de savon par an.

Après avoir repris les rênes de l’entreprise en 2020, les deux Maxime ont réussi à stabiliser et pérenniser les activités de production de l’entreprise tout en prenant le temps du confinement pour innover. L’objectif était de conserver la force de la tradition et de l’artisanat tout en y ajoutant davantage d’agilité et de conscience environnementale !

Née de la rencontre entre deux entrepreneurs français, Malt a tout d’une " success story ". En voyant le jour en 2013, cette plateforme numérique avait pour objectif d’opérer une " révolution " dans le monde du travail. Et comment ? En rassemblant des freelances du monde entier pour laisser chacun libre de travailler avec les personnes de son choix. Rien que ça !

Créer un logo, élaborer une couverture de magazine, traduire une brochure… plus de 300.000 indépendants ont maintenant rejoint Malt dans l’optique de mener à bien une mission du genre. Après la France, l’entreprise s’est développée en ouvrant des bureaux en Allemagne, en Espagne et plus récemment, en Belgique. Malt espère inciter ainsi un maximum de freelances belges à rejoindre leur communauté.

Sortir de chez soi et remarquer que son smartphone manque de batterie, c’est déjà arrivé à tout le monde… C’est pour pallier ce problème que Naki Power a vu le jour. Cette jeune start-up bruxelloise propose des batteries externes et universelles dans des endroits de passage comme des gares, des bars, des aéroports…

Plus concrètement, via l’application, vous pouvez retrouver où se trouve la station Naki la plus proche. En sélectionnant un moyen de paiement et en scannant un QR Code, vous débloquez une batterie. Et hop, la recharge est en marche ! Le prix ? 1 euro pour 30 minutes avec un maximum de 6 euros pour 24h. Si jamais la batterie n’est pas rendue à sa station dans les cinq jours, elle vous appartient mais il faudra débourser 50 euros.

En tout, plus de 2.000 stations (soit entre 8.000 et 10.000 batteries) sont maintenant présentes en Europe, dont 400 rien qu’à Bruxelles !

Si de nombreux projets ont été mis en pause avec le coronavirus, d’autres ont vu le jour durant cette période. C’est le cas de Petite empreinte ! Alors qu’Elisabeth Higuet discute avec des amies du confinement qui se transforme peu à peu en un " babyboom ", elle se rend compte du nombre de listes de naissance qui s’accumulent sur son fil Facebook. Avant même de naître, l’enfant serait déjà un surconsommateur ?

C’est alors décidé, Elisabeth met ses compétences en couture au service de son futur projet : proposer des vêtements pour enfants issus de la slow fashion, entièrement éco-responsables et confectionnés à la main à partir de tissus issus de fins de série. En donnant une " seconde chance " à des tissus destinés à être détruits, Petite empreinte s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire.

Supermarket, c’est avant tout trois amies soucieuses de l’environnement qui ont chacune développé des commerces et des marques au concept durable. Durant le confinement, Katherine, Julie et Marine se sont réunies afin de proposer un lieu qui rassemble chacune de leurs créations mais pas que…

Vêtements, cosmétiques, bijoux, sacs… de nombreux créateurs locaux sont invités à présenter leurs produits ainsi que des marques fairtrade. Le Supermarket organise également des évènements comme des ateliers DIY ou des vide-dressings.

À suivre : " Notre concept est basé sur la transition, plus que sur la perfection ", explique Marine Pirson, l’une des fondatrices du Supermaket, au micro de Bx1

C’est une plaine de jeu pas comme les autres qui a vu le jour en 2020 à Bruxelles. Maman de trois enfants, Lou ne trouvait pas de lieux adaptés pour son deuxième fils Ayden, né avec une maladie génétique rare. Elle a donc décidé de prendre le taureau par les cornes en créant l’endroit de ses rêves : le monde d’Ayden !

Cette plaine de jeu, totalement inclusive, est adaptée aux enfants avec des besoins particuliers ou en situation de handicap mais pour Lou, l’idée est que l’endroit soit ouvert à tous ! Tout a été pensé, adapté et aménagé pour accueillir tous les enfants.

La plaine de jeu est notamment équipée d’un Snoezelen, un espace multisensoriel bien connu dans le monde du handicap, mais très peu dans le monde ordinaire. Destinée à donner du bien-être à la personne stimulée, une lumière bleue inonde cette pièce décorée de petits objets fluorescents et d’un tube rempli d’eau et de bulles.