La prochaine étape consistera donc à mener des recherches supplémentaires afin de déterminer quels autres facteurs pourraient spécifiquement conduire à une augmentation de leur mortalité.
"Bien que notre étude n'ait pas été en mesure de répondre exactement à la question de savoir pourquoi cette relation existe, nous pensons qu'elle est probablement due aux effets du stress aigu et chronique."
"En outre, nous savons que l'exposition à la violence domestique peut être associée à des facteurs liés aux modes de vie tels qu'une mauvaise alimentation, l'alcool et le tabac, comme le montre notre étude", note Dr Joht Singh Chandan, auteur principal de l'étude.
Ces travaux s'additionnent à deux recherches menées par la même équipe de chercheurs et publiées en 2019. La première a montré que les femmes victimes de violences domestiques sont presque deux fois plus susceptibles de développer une fibromyalgie et un syndrome de fatigue chronique.
La seconde, parue en juin dernier, a révélé que les survivantes britanniques de violences domestiques sont trois fois plus susceptibles de développer des maladies mentales graves.