Emilie Fenaille, présidente de l’ASBL Endométriose Belgique, explique que les femmes atteintes d’endométriose font face à de nombreux défis au quotidien. "La gestion de la douleur tout en devant continuer à gérer leur quotidien, l’incompréhension des proches, des collègues, ou même de certains soignants, l’attente d’un diagnostic ou d’un suivi et d’un traitement adéquat, le regard qu’elles peuvent porter sur leur propre corps suite aux nombreuses modifications subies par les maladies et ces traitements chirurgicaux et hormonaux… C’est un vrai combat quotidien".
Toutefois, des solutions sont possibles pour mieux vivre avec la maladie, à commencer par faire attention à son alimentation, mais aussi à travers le yoga, l’huile de CBD, ou encore des appareils d’électrostimulation, qui sont "d’une grande aide pour certaines douleurs".
"Il faut parfois simplement ne pas hésiter à aller voir son spécialiste afin de discuter des solutions les plus adéquates en matière de traitement (ou trouver un spécialiste un avec qui on est en accord si ça n’est pas encore le cas)".
Il faut une meilleure information et sensibilisation auprès des médecins et du personnel soignant
De la part de l’État belge, Emilie Fenaille espère bientôt une meilleure reconnaissance de la maladie, "surtout en ce qui concerne les remboursements des nombreux soins reçus".
Mais elle désire également "une meilleure information et sensibilisation auprès des médecins et du personnel soignant (hôpitaux, services d’urgence, médecins traitants, médecine du travail) car les prises en charge sont parfois catastrophiques et peuvent faire des dégâts autant physiques que psychologiques".