La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) a émis ce mois-ci une alerte au "tsunami des coûts" pour les entreprises, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la hausse des salaires liée à l’inflation.
Lorsque les prix de l’énergie ont explosé l’année dernière, dans le sillage de la guerre en Ukraine, Christophe Genard n’a pas eu d’autre option que de fermer boutique pendant trois mois.
La facture énergétique de ce souffleur de verre de 45 ans avait atteint 6000 euros par mois…
Face à la perspective de mettre fin à une carrière de vingt ans, il s’est adapté pour survivre : il a investi dans un four plus petit.
"Quand j’étais à l’arrêt, j’ai été contraint de penser à d’autres façons de gagner ma vie, donc j’ai simplement changé d’outil", raconte-t-il à l’AFP depuis son studio de Seraing, où il enseigne également le métier de verrier.
Christophe Genard utilise désormais des bonbonnes de gaz propane pour allumer son four quelques jours par semaine, ce qui lui coûte environ 100 euros par jour.
"Ça me revient à environ 3000, 3100 euros par mois, la moitié de ma facture précédente. Mais je ne travaille plus tous les jours"