Belgique

Les Engagés : "Nous sommes favorables à rendre une consultation médicale gratuite chaque année"

Les Engagés favorables à une consultation médicale gratuite chaque année

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Avec les crises sanitaire et énergétique, de nombreux citoyens n’ont d’autre choix que de reporter leurs soins médicaux pour pouvoir payer leurs factures énergétiques et manger à leur faim.

En réponse, le vice-Premier ministre Pierre-Yves Dermagne (PS) indique s’être battu avec son parti pour augmenter les budgets des soins de santé. "Les soins de santé sont un besoin de première nécessité et non un luxe. Ils doivent être accessibles et les moins coûteux possible."

Pierre-Yves Dermagne : "On se bat pour augmenter les budgets des soins de santé"

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"Je pense qu’en matière de santé, l’État a obligation d’avoir un rôle protecteur", répond à son tour sur le plateau improvisé de "QR le débat" Maxime Prévot, président des Engagés. "Cela veut dire qu’il doit garantir l’accessibilité financière des soins. Comme cela existe pour les avocats ou les notaires, nous sommes favorables à rendre une consultation médicale gratuite chaque année. Cela permettrait d’agir en amont en prévention pour réduire les risques d’avoir maladie très forte."

Dans le même temps, le président de parti estime que "continuer à avoir des numéros Inami restreints" est un non-sens. "On "importe" médecins d’ailleurs alors que nous avons des gens motivés chez nous à qui on empêche d’être formés. On marche sur la tête."

Sofie Merckx : "Il faut augmenter le nombre d'étudiants en médecine et pas restreindre l'accès aux études"

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Des propos qui font réagir la cheffe de groupe PTB à la Chambre, Sofie Merckx. "Le gouvernement a réduit encore un peu plus le 16 novembre l’accès aux études de médecine pour les étudiants alors que nous faisons face à un corps médical vieillissant", réagit-elle. "Énormément de médecins ont plus de 55 voire 65 ans. On va vers une pénurie."

Selon elle, la responsabilité politique devrait plutôt faire en sorte d’accroître le nombre d’étudiants en médecine. "C’est dans 6-10 ans qu’on verra les conséquences des restrictions aux études actuelles."

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