Leila Mouhib s’y interroge sur le processus de fabrication et de mise en œuvre de ces politiques : comment expliquer des fonctionnements si différents entre deux pays semblables à bien des égards, le Maroc et la Tunisie ? Comment les bouleversements régionaux du printemps arabe de 2011 modifient-ils les processus en œuvre ?
Après sa thèse de doctorat, Leila Mouhib a travaillé comme coordinatrice d’une université d’été euro-méditerranéenne, qui réunit chaque année, autour d’un thème commun, une cinquantaine de jeunes issus des deux rives de la Méditerranée. En parallèle, elle continue d'enseigner comme maître de conférences.
En 2017, Leila Mouhib a entamé un nouveau projet de recherche, à l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur), à l’initiative et sous la supervision de la Commission d’aide à la réussite. Sur le parcours de réussite dans un premier cycle de l'enseignement supérieur.
Malgré le développement quantitatif et qualitatif des pratiques de promotion de la réussite et d’accompagnement des étudiants, le problème d’échec et d’abandon persiste dans l’enseignement supérieur. Il s’agit donc de s’interroger sur la réussite étudiante et de mettre en évidence des "parcours de réussite" dans un premier cycle de l’enseignement supérieur dans le contexte du décret "Paysage", qui a modifié l’organisation des études.
Leila Mouhib travaille actuellement pour l’ULB et l’UMONS, comme coordinatrice des projets d’enseignement communs de ces deux universités à Charleroi.