La Chine a démenti lundi que le morceau de fusée devant s'écraser en mars sur la Lune soit le reste d'un de ses lanceurs, contrairement à ce qu'affirment des experts.
"La fusée incriminée a entièrement brûlé"
Interrogé, le ministère chinois des Affaires étrangères a démenti, assurant que la fusée incriminée "était rentrée sans danger dans l'atmosphère terrestre et avait entièrement brûlé".
Pékin "s'attache consciencieusement à la viabilité à long terme de ses activités spatiales", a assuré devant la presse le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.
Selon Bill Gray, dont le logiciel est utilisé par des programmes d'observations financés par la Nasa, l'objet en question appartient à une fusée Longue Marche lancée lors de l'envoi dans l'espace de l'engin spatial Chang'e 5-T1, dans le cadre du programme d'exploration lunaire de l'agence spatiale chinoise.
En 2020, des débris sur des villages ivoiriens
La Chine a posé début 2019 un engin sur la face cachée de la Lune - une première mondiale.
Par le passé, le géant asiatique a perdu le contrôle d'engins spatiaux, notamment en mai 2021 lorsque "la majeure partie" du premier étage d'une fusée Longue Marche-5B s'était désintégrée au-dessus de l'océan Indien.
En 2020, des débris d'une autre Longue Marche s'étaient écrasés sur des villages en Côte d'Ivoire, provoquant des dégâts, mais sans faire de blessés.